Grégoire Devin naît en 1978 à Nantes. Très tôt, il s’empare du dessin, alors que les rues de New-York se couvrent de graffitis et que de nouvelles contre-cultures se créent à travers le monde. Un paysage culturel et artistique, pétri de formes et de couleurs énergiques, qui infuse sa créativité. Les années passent et l’artiste mûrit, mais conserve en son art toute l’aura de l’enfance, avec un trait désormais assuré, mais toujours spontané, et une certaine malice dans le regard. La peinture, devenue son médium, s’organise sur ses toiles en compositions denses et dynamiques.
Ce dynamisme, Grégoire Devin le cherche et le puise lors de ses voyages dans les mégalopoles du monde, et beaucoup de ses œuvres semblent s’en faire le reflet poétique. On s’y perd, comme dans une ville trop grande et inconnue. L’œil se plonge dans un bouillonnement d’informations, inscrites au pastel ou collées sur des aplats de couleurs. Des personnages, torturés mais élégants, y sont projetés comme nous, et paraissent harcelés par des entremêlements de flèches, de voitures, de symboles et de phrases, interrogatives ou informatives. Tout un réseau complexe, qu’il nous faut prendre le temps de déchiffrer, bien que d’autres voies s’ouvrent à nous chaque fois qu’une piste se dévoile. Mais le parcours n’est en rien laborieux, il est riche en introspection. L’artiste veut ainsi interroger la notion de l’individualité au cœur d’une société urbaine.
Une notion qu’il met aussi en volume, avec des sculptures de céramique peinte, représentant des personnages dont les visages portent les mêmes traitements graphiques que la surface de ses toiles. Certains de leurs titres évoquent un autre sujet de l’artiste, qui prolonge celui de l’individu : les relations entre les hommes et les femmes. She drives me wild, The naked woman, Look at me…Pour le salon ArtExpo New-York, Grégoire Devin expose avec MECENAVIE six de ces sculptures. Une nouvelle expérience de mégalopole pour l’artiste et ses œuvres d’art.
Visiter son site : gregoiredevin.com